Les peaux végétales

Dans Les Peaux végétales, Valérie Marcilly explore la relation intime entre l’humain et la nature.
Chaque portrait devient le support d’une transformation : une feuille brodée d’or, posée sur le visage ou le corps, agit comme une seconde peau, une réinterprétation silencieuse de soi.

Par ce geste, l’artiste fait dialoguer la fragilité du végétal et la densité de l’humain.
Le fil d’or, symbole de lumière et de mémoire, révèle la part organique, presque spirituelle, de chaque être.
Entre camouflage et révélation, ces peaux deviennent des métaphores de la métamorphose : ce que l’on cache, ce que l’on dépose, ce que l’on devient.

Ni costume ni ornement, la broderie agit ici comme un passage.
Elle unit la matière vivante et l’identité, le corps et la feuille, dans une même respiration.
Les Peaux végétales sont des miroirs dorés : reflets d’un soi en mouvement, à la fois ancré dans la terre et tourné vers la lumière.